DERRIERE LE YACHT, L’EMPIRE NOIR DE VINCENT BOLLORE !
par
popularité : 5%
Un reportage qui fait honneur au service public.
L’émission « interceptions » de France Inter, diffusait un remarquable reportage le samedi 29 mars 2009.
« CAMEROUN : L’EMPIRE NOIR DE VINCENT BOLLORE »
Pour le grand public, le nom de Bolloré est surtout associé à celui du Paloma, le Yacht luxueux qui permet à quelques grands de ce monde, notamment Nicolas Sarkozy, de passer des vacances loin de ceux qui subissent les fins de mois difficiles, le chômage ou encore les expulsions.
Le Bolloré des affaires est cependant moins connu.
Il possède un empire dans les médias : des journaux, une chaîne de télévision, un institut de sondage, autant de moyens mis au service de la politique de ceux bronzent sur le pont du Paloma.
Mais Bolloré, c’est aussi celui qui fait main basse sur l’Afrique, notamment sur le Cameroun : son réseau ferroviaire, le port autonome de Douala, les plantations de palmiers, et plus généralement les terres du pays destinées à produire les agrocarburants, annonciateurs d’une catastrophe écologique continentale.
Bolloré c’est l’illustration de la françafrique mise sous la coupe réglée des hommes d’affaire, des politiques ou des barbouzes au service d’une politique néo-coloniale.
Les moyens pour s’approprier l’Afrique sont souvent contestables et donnent lieu à des affrontements entre requins de la finance tel qu’en atteste le conflit entre l’Espagnol PROGOSA et le Français BOLLORE
[1] [2]
Le reportage sonore
(document accessible en realplayer, la séquence commence à la 3ième minute).
Le document est aussi accessible sur la page du site de France Inter
http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/interception/index.php?id=77736
Nos lecteurs complèteront leur connaissance du réseau Bolloré en lisant ce remarquable article de l’association « survie »
http://survie.org/article.php3?id_article=170
Voir aussi un document en Espagnol du « Movimiento Mundial por los Bosques Tropicales” qui traite, page 36 dans le chapitre “Camerún : Palma aceitera, poblaciones locales y medio ambiente” du ravage des plantations de la SOCAPALM contrôlée par Bolloré. Ce document confirme l’analyse de “survie”.
http://www.wrm.org.uy/plantaciones/material/razones%20contra.rtf