7 mai 2017 : le MRAP des Landes appelle à voter contre le FN

Marine le Pen avait décidé, le temps de la campagne électorale, de laisser les clés de la maison FN à un président par intérim : Jean-François Jalkh

Il s’avère que ce personnage s’est illustré dans le passé par des propos négationnistes concernant les chambres à gaz.
C’est la revue "Le Temps des savoirs" datant de 2005 qui rappelle les propos de l’intéressé qui conteste l’utilisation du Zyklon B dans les crimes de masse commis par les nazis

Le même, en 1991, s’était affiché au côté de Jean-Marie Le Pen dans une cérémonie en mémoire de Pétain dans l’église intégriste catholique Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris.

Pris la main dans le sac pétainiste et négationniste l’impétrant a démissionné de son nouveau poste en laissant la place à Steve Briois, mais le choix initial illustre la nature de l’aréopage qui entoure la présidente du FN.

Au-delà du cas Jalkh, Marine le Pen est la tenancière d’un parti fondé par d’anciens collaborateurs ou nazis.

Ainsi, ci-contre, Léon Gaultier secrétaire général à l’Information du gouvernement du maréchal Pétain -, chroniqueur à " Radio Vichy " et qui a combattu dans la WAFFEN SS .

Avec Jean-Marie le Pen il a co-fondé la maison d’éditions SERP qui reproduisait les discours de Goebbels et les chants et musique du III Reich. Ce Nazi a été membre du premier conseil National du FN.

Autre Co-fondateur du FN : Roland Gaucher, responsable des jeunesses nationales populaires, mouvement fasciste de collaboration.
Gaucher demandait ainsi au régime de Vichy de « dresser des listes d’otages et des poteaux d’exécution » à un rythme plus soutenu.
A la libération il fut condamné à 5 ans de prison. Cet indigne a été recyclé par la suite dans la presse du FN avant de devenir député européen de ce parti de 1986 à 1989. (Ci-contre Roland Gaucher le 21 avril 1944 devant un rassemblement de la "légion des volontaires français" qui finira intégrée à la division SS Charlemagne.

Sans oublier François Brigneau, ancien milicien vice-président du Front national à sa création. condamné à plusieurs reprises pour écrits antisémites par la 17e chambre correctionnelle de Paris (la liste est loin d’être close !).

Marine le Pen a beau se farder de dédiabolisation ; elle demeure l’héritière d’un parti d’extrême-droite fondé par des nazis et des collaborateurs. La désignation de Jean-François Jalkh comme président par intérim pour la suppléer, s’inscrit dans cette histoire.