Dans le Journal Municipal de Mont de Marsan M2M de décembre 2015, l’élu municipal FN, Julien Antunes, s’est livré à une vomissure xénophobe et diffamatoire.

N’ayant rien à proposer concernant la vie des montois, leur quotidien, leurs écoles, leurs commerces, leurs besoins culturels ou économiques, totalement indifférent à la vie de la cité, l’histrion d’extrême-droite prend alors les étrangers et les musulmans pour cible.

C’est là l’obsession récurrente de l’extrême-droite.

Mont-de-Marsan serait soumis à la « submersion migratoire » et au « péril islamiste ». Le propos délirant n’a qu’un but : diffuser le virus de la haine dans une cité où beaucoup est fait pour le vivre ensemble par l’ensemble des acteurs publics ou associatifs de la ville.

Cible de sa haine raciste : le CADA des Landes et la plate-forme sociale. Il ignore bien évidement tout du CADA qui n’héberge pas les sans-papiers ni les migrants en situation illégale mais les demandeurs d’asile reconnus et placés par l’État, les résidents y sont donc en situation régulière.

Les autres migrants qui fuient misère et dictatures, sont aidés par d’autres associations dont le MRAP.

Ce grand absent de la vie montoise qui déserte beaucoup de réunions du Conseil Municipal et la quasi totalité du travail en commissions, illustre là son désintérêt pour les citoyens de cette ville.

Sa seule compétence consiste à distiller la haine, notamment à l’encontre de ces nombreuses personnes et organisations qui font vivre cet espace de solidarité humaine qu’est la plate-forme sociale.

Un journal municipal doit être consacré à la vie locale. L’élu Front National détourne cet espace de démocratie au profit de la Fédération Départementale du FN dont il publie un sport publicitaire. A quand la publication d’un bulletin d’adhésion du FN par le grand absent ?

Cela donne une illustration de la société totalitaire que nous propose le Front National.