La découverte d’une vidéo diffusée sur le net et d’un texte des extrémistes sionistes de Guysen nous ont incité à écrire cet article, tant notre révolte était grande.

===> vidéo niant une mort

===> La réécriture de la mort d’un enfant

Nous conseillons à nos lecteurs de regarder la vidéo et le texte de l’extrême-droite pro-sioniste, ils auront la nausée !

Les soutiens de l’état colonial israélien réécrivent la mort du petit Mohamed al Dura, sans rien prouver qui permette de remettre en cause diffuser le poison de la rumeur.

Comment ces extrémistes pro-israéliens ont-ils pu voir dans les derniers soubresauts de l’enfant à l’agonie un clin d’oeil complice adressé au cameraman, tant d’abjection révulse !.

On a beau voir et revoir ces images.. Rien ne permet d’interpréter ainsi le dernier geste de l’enfant.

Pour ces extrémistes l’enfant mourant serait donc un comédien !

Ces manipulateurs odieux assassinent alors une deuxième fois le petit Mohamed. !

Il est incontestable que la mort d’enfants est exploitée sélectivement selon que les sympathies aillent aux combattants palestiniens ou à l’armée israélienne. Les uns s’attardent peu sur les jeunes victimes déchiquetées dans un bus israélien tandis que les autres relativisent la mort d’enfants palestiniens.

L’image choc, le drame, le sang sont aussi des instruments de propagande.

Mais dans le cas présent la propagande va au-delà, elle s’inscrit dans la pratique des falsificateurs de l’histoire qui mettent en branle leurs réseaux, leurs intellectuels, leurs moyens de communications pour réécrire l’histoire, que celle-ci concerne un crime de guerre individuel ou collectif.

Il suffit d’inscrire le nom et le prénom de la jeune victime sur un moteur de recherche pour constater l’ampleur de la manipulation par les réseaux sionistes extrémistes.

Cette technique de réécriture de faits irréfutables, est une technique qui s’apparente au négationnisme..

C’est avec ce type d’interprétation des faits que Thierry Meyssan entend prouver qu’aucun avion ne s’est écrasé sur le pentagone. Pour donner l’impression du sérieux dans l’investigation, il abuse de pseudos calculs, d’angles d’impact, ou théorise sur un orifice de pénétration qui serait incompatible avec la dimension d’un avion, il n’hésite pas à faire appel à des experts auto-proclamés.

C’est avec ce genre de technique qu’un Fred Leuchter étudie les résidus de cyanure sur les murs d’Auschwitz ou dans les nappes phréatiques, les ouvertures sur les toits des bâtiments, pour déterminer avec des calculs pseudos scientifiques, des chiffres et des taux, que les chambres à gaz n’ont pu être utilisées pour exterminer des êtres humains.

Que font les "enquêteurs" de Guysen ou le commentateur de la vidéo indiquée en lien ? ils prétendent faire oeuvre d’investigation en interprétant le geste d’un enfant agonisant, en étudiant l’angle d’impact des balles Israéliennes, en interprétant la fuite des palestiniens.

Ils ont en commun, la théorie du complot, de la conspiration, ils réécrivent l’histoire.

Mais comme leurs arguments peuvent être facilement démontés, les rédacteurs de Guysen n’hésitent pas à utiliser un montage odieux qui exploite la mort du petit Mohamed pour mieux frapper les esprits... ils superposent un siège de réalisateur et une caméra sur la photographie de la terreur du père et de l’enfant.

Ce sont là les pires méthodes de propagande.

Selon Media Ratings qui diffuse cette vidéo, la mort du petit Mohamed Al Dura serait donc un montage. Charles Enderlin, correspondant de presse pour France 2 en Israël a assigné Media Ratings en justice puis obtenu sa condamnation pour diffamation.

Media-Ratings a fait appel et l’audience a eu lieu le 28 février. Les arguments de la défense n’ont pas convaincu l’avocat général qui a demandé la confirmation de la condamnation de l’agence de notation des médias Media-Ratings de Philippe Karsenty.

L’affaire a été mise en délibéré pour le 27 mai 2008.