Elle n’aura pas la une des journaux sportifs, mais elle incarne cet idéal sportif où l’important est de participer.

Elle était l’une des deux femmes à représenter son pays lors des jeux olympiques de Pékin, arrivée dernière de sa série sous l’ovation du public touché par la résolution de cette jeune femme de 17 ans.

« « c’était une expérience merveilleuse de défiler sous les couleurs de mon pays et aux côtés des meilleurs athlètes du monde. Ce moment était magique et fort. Nous avons senti que nous étions importants »

Elle voulait poursuivre dans cette voie sportive et s’entraînait au milieu des ruines en Somalie.

Elle souhaitait comme le rappelle le journal sportif en ligne africatopsports.com « être du rendez-vous britannique et pour cela, s’entraînait comme une forcenée malgré que cela ne fût pas du goût des fondamentalistes qui sévissent dans son pays, la Somalie » et la menaçaient de mort.

Pour poursuivre son rêve, elle a du quitter la Somalie, rejoindre l’Éthiopie, traverser le désert Libyen où elle s’est est perdue, puis fut détenue dans ce pays,. Elle a finalement tenté de rejoindre l’Europe sur une patéra en direction des côtes italiennes, sa course s’est arrêtée là, dans la mer méditerranée.

Le cas de Samia est emblématique et émouvant, il aurait suffit qu’elle finisse dans les premiers de sa série en 2008 pour qu’elle intègre l ’immigration « utile »’ qui ouvre grandes les portes de l’Europe, de ses clubs de haut niveau et des papiers officiels.

Mais ce visage sorti de l’anonymat à Pékin , rejoindra dans l’oubli ces 18000 morts dans le drame des patéras ces 20 dernières années.

Rendons-lui hommage et luttons contre cette Europe bunker qui se ferme aux détresses du monde.

http://africatopsports.com/plus-de-news/2049-somalie-morte-dans-l-anonymat-pour-les-jo